Photographie

Alfred Latour a fréquenté de nombreux photographes, dont Laure Albin Guillot, qui a réalisé son portrait. Paris est, dans les années 1930, l’un des hauts lieux de la photographie, là où se concentrent des artistes, des intellectuels, des éditeurs préoccupés de la place et du statut de la photographie, laquelle bénéficie aussi de l’essor des magazines illustrés.

À la lecture de son magnifique autoportrait, de ses reportages intimement parisiens, dans le style de Brassaï, de ses essais de point de vue autour du magasin Au Bon Marché, qui cumulent les visions du piéton et de l’automobiliste, tous manifestent une recherche esthétique et une préoccupation plastique qui sont celles de son temps, celles d’un artiste en dialogue avec les formes et l’esprit d’une époque préoccupée notamment par les questions du réalisme, de l’ordre esthétique et, bien entendu, de la beauté moderne.

Daniel Girardin
Historien de l’art et ancien conservateur du musée de l’Élysée, Lausanne

Bord de mer, s.l.

s.d.

Bord de mer, s.l.

s.d.

Bord de mer, s.l.

s.d.

Bord de mer, s.l.

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Eygalières

s.d.

Eygalières

s.d.

Eygalières

s.d.

Les Rues de Paris

ca 1936

Les Rues de Paris

ca 1936

Les Rues de Paris

ca 1936

Le Cycliste, Paris

s.d.

Le Banc, Paris

s.d.

Les Vitrines, Paris

ca 1936

Les Vitrines, Paris

ca 1936

La Moto, Casablanca

1933

Atelier d’Alfred Latour

Eygalières
ca 1950

Autoportrait

Atelier de l’artiste, Eygalières
ca 1950